sur un corps tonique !
I. Quel rapport y-a-t-il donc entre le chant et l’équitation ?
Tout d’abord, une posture à la fois tonique et relâchée, puis un libre flux respiratoire, enfin une confiance en soi acquise pour certains, à reconquérir pour d’autres.
II. En quoi le cheval nous aide-t-il à chanter ?
A cheval, au pas, nous reprenons contact avec le tonus de notre corps, car il va s’agir de rétablir son équilibre à chaque pas du cheval. Or la posture dépend de notre tonus musculaire : chanter, c’est du sport !
La musculature nécessaire à la production du son sera activée sans effort lorsque nous sommes à cheval, au pas.
Le bassin en mouvement :
Le pas du cheval met notre bassin en mouvement, rétablissant sa mobilité, et assurant ce “socle” si important pour chanter, et dans la vie de tous les jours.
Pour chanter, la voix doit vivre dans un corps mobile, donc avec un bassin qui épouse nos mouvements, libérant le dos, qui peut ainsi se relâcher. Pour retrouver le bon usage de notre dos, nous devons libérer le bassin.
Le bassin travaille dans tous les sens quand le cheval marche au pas. (Ni trot, ni galop lors de ces journées)
Les jambes :
Le travail de la voix, parlée ou chantée, a aussi besoin des jambes : il est utile de faire chanter une chorale en déplacement. (Tout chef de choeur en a l’expérience)
Retrouver le plein usage de ses jambes nous aide donc aussi à retrouver une voix efficace.
A cheval, nous prenons conscience de nos jambes qui se détendent et s’allongent en douceur, elles peuvent se mouvoir sans verrouillage car elles sont libérées de notre poids.
Nous nous exercerons à chanter à partir des demandes que nos jambes communiquent au cheval.
III. Libérer la respiration :
Sur ce mouvement nous installons une respiration libre à l’aide d’exercices aussi utiles aux apprentis chanteurs qu’aux apprentis cavaliers qui connaissent des sensations de respiration bloquée.
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